Ennemi n°3 : le séneçon de jacob – jacobaea vulgaris
Il existe beaucoup de séneçons différents, mais le séneçon de Jacob est généralement celui que l’on retrouve le plus dans les prés. Cette plante contient des substances toxiques, les alcaloïdes pyrrolizidiniques, qui provoquent des lésions graves du foie pouvant entraîner la mort du cheval.
La plante est toxique, qu’elle soit au champ ou dans le foin. Toutes les parties de la plante sont toxiques. En prairie, les chevaux s’y intéressent normalement assez peu, mais attention, certains chevaux la consomme même s’il y a suffisamment d’herbe. En cas de présence de séneçon dans les pâturages, il faudra donc être particulièrement vigilant. L’arrachage est conseillé.
Si les parcelles sont fauchées, il est absolument nécessaire d’arracher le séneçon avant la fauche. En effet, une fois coupée et séchée, cette plante est facilement consommée. Les chevaux peuvent donc s’intoxiquer. L’intoxication peut être aigüe ou chronique. L’intoxication chronique est celle qui est la plus observée. La dose mortelle de séneçon de Jacob, pour un cheval, est atteinte après l’ingestion de 3-5 % du poids du cheval. Cela représente environ 300 g par jour pendant 50 jours. Elle peut également être causée par une ingestion de 50 à 100 g de séneçon par jour pendant six à huit semaines.